Geneaweb - l'histoire de la famille Triadou

Les Triadou, les origines

Les Triadou, voilà un nom qui ne sonne ni breton ni alsacien, on le situera plus volontiers dans le Rouergue et c'est bien là dont il vient ; Triadou vient du nom triaire qui en ancien français signifiait 'trieur' ; en échangeant par téléphone avec le directeur des archives de je ne sais plus quoi, il m'a expliqué que les Triadou étaient spécialisés dans le tri des bestiaux car il connaissaient toutes les marques dont on affligeait les bestiaux et que le tri s'effectait sur le château des Triadou ; mon sang ne fit qu'un tour, déjà je voyais des Triadou vêtus en seigneurs, mais non, un château est un plateau montagneux sur lequel on triait les animaux ; déception...
Le Rouergue : aux temps heureux de l'Ancien régime, la dureté du travail et la pauvreté sont à un tel point que les Rouergats fichent le camp qui aux Amériques qui en Australie, surtout dans les Hautes-Pyrénées, enfin ils quittent le bercail ; nos Triadou ont fait comme les copains, ils ont quitté leur coin paumé et sont montés à Paris où ils se sont multipliés.
Ci-dessous vous trouverez des informations, peu nombreuses, car jusqu'à présent je me suis surtout intéressé aux personnes au sujet desquelles je disposais déjà d'informations tangibles (lettres, photos, etc.).

Qui sont ces Triadou ?

Marie Ane Castan

Née le 10 février 1813 à Estaing (12), elle décède le 26 octobre 1889 à l'Hôpital de la Pitié, 1 rue Lacépède, Paris.
Blanchisseuse, en 1865 elle vit au 148 de la rue du Fbg St Denis à Paris, en 1889, année de son décès, elle vit au 1 rue d'Assas à Paris.

Commentaire historique :

"Ancien Hôpital de la Pitié, 1 rue Lacépède, actuel 5ème arrondissement. Démoli en 1912. La Mosquée de Paris occupe actuellement une partie de l'emplacement de l'hôpital.
L’hôpital est un exemple d'institution disciplinaire dont le concept a été développé par Michel Foucault. Ce nouvel établissement fait en effet partie de la politique d'enfermement systématique des mendiants et vagabonds. En 1612, Louis XIII donne l'ordre de les enfermer. Une grande maison appelée Jeu de paume de la Trinité et quelques propriétés attenantes sont achetées pour cet usage. Des bâtiments sont construits expressément pour accueillir des vieillards pauvres. La chapelle étant placée sous l'invocation de Notre-Dame-de-Pitié, l'établissement prend le nom d'hôpital de Pitié. En 1657, l'hôpital de la Pitié devient une dépendance de l'Hôpital général de la Salpêtrière. Il reçoit alors les enfants des mendiants et les orphelins. Des draps pour les vêtements des hôpitaux et de l'armée y sont produits.
Pendant la Révolution, les orphelins sont nommés élèves de la Patrie. En 1809, ils sont transférés dans la rue du Faubourg-Saint-Antoine (ancien hôpital Armand-Trousseau) et la Pitié devient une annexe de l'Hôtel-Dieu.
L'hôpital était situé jusqu'en 1911 entre la rue Copeau (actuelle rue Lacépède), la rue du Jardin-du-Roi (actuelle rue Geoffroy-Saint-Hilaire), la rue d'Orléans (actuelle rue Daubenton), la rue de la Fontaine (actuelle rue Larrey), la place du Puits-de-l'Ermite et la rue du Battoir (actuelle rue de Quatrefages)."
Réf. : Wikipédia.