Geneaweb - l'histoire de la famille Triadou

Gustave Triadou

C'est le 15 février 1880 que naît Gustave Triadou au 53 rue de Saussure à Paris ; son père, Joseph Auguste, né le 6 décembre 1841 à Villecomtal dans l'Aveyron est tourneur sur cuivre, il a vécu au 18 bd de la Chapelle avant d'épouser Marie Latieule ; il décède à Paris le 14 juillet 1899 à Paris, voici d'ailleurs son acte de décès :

"L'an 1899 le 17 juillet à midi et demie acte de décès de Joseph Auguste Triadou âgé de 58 ans tourneur sur cuivre né à Campuac Aveyron domicilié rue Saussure 53 à Paris décédé rue du faubourg Saint Honoré 208 le 14 juillet courant à 4 heures du matin ; fils de Marc Triadou et de Marie Castan (sans autres renseignements) époux de Marie Rosalie Latieule âgée de 48 ans porteuse de pain même domicile."

Vous aurez noté sans doute que Joseph est d'un côté né à Villecomtal et de l'autre Compuac : en fait :

"La commune actuelle fut créée en 1853 par détachement de Villecomtal. Une première commune de Campuac avait été créée pendant la période révolutionnaire puis réunie à celle de Villecomtal en 1832. Sous l’Ancien Régime, le territoire actuel de la commune était partagé entre trois paroisses, mais surtout, il était éclaté en une multitude de fragments de communautés et de seigneuries". (Réf. Wikipédia).

Revenons à Gustave : il sera électricien, puis Chef électricien à la Compagnie de l'Est lumière, enfin il sera ingénieur ; selon mon père, Gustave inventa un système de détection des incendies mais quelqu'un d'autre déposa le brevet... Il vécut à Paris, puis à Saint Maur des Fossés, à Brie Compte Robert enfin revint à Paris, tout cela pour décéder à Palaiseau dans des circonstances non élucidées.
Il est à noter que Gustave Triadou a été élevé au rang de Chevalier de la Légion d'honneur (voir document ci-contre).

Notes et souvenirs

René Triadou se souvient de détails concernant son père :

Anecdote relatée par Claudine Triadou : "Un jour que son père lui donne quelque chose, Claudine ne dit pas merci ; son père alors lui dit, mécontent, "Merci mon chien", petite phrase qu'elle répète" ; engueulade ; Marie Bullot s'en mèle, très autoritaire aussi, elle avait du mal à s'entendre avec Gustave, engueulade.
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Archives militaires - Fiche matriculaire créée le 1 décembre 1921


Matricule 2212
Profession : chef de travaux électricien
Cheveux blonds, yeux bleus, nez moyen, visage ovale, taille : 1m67
Inscrit sous le n° 1115
Bon de dispense art 21 fils unique de veuve
Dirigé le 14 novembre 1901 sur le 4e bataillon d'artillerie à pied.
Arrivé au corps ledit jour n° 195 - Réformé n° 2 par la commission médicale de Verdun le 25 septembre 1901 pour otite droite suppurée.
Réintégré service armé par décision du conseil de révision de la Seine en date du 30 janvier 1915. Rappelé à l'activité. Incorporé au 11e régiment du Génie à compter du 24 février 1915.
Arrivé au corps et sapeur mineur de 2e classe ledit jour.
Déserteur le 30 mars 1915. Rayé des contrôle de la désertion le 22 avril 1915.
S'est rendu dans une autre formation que celle où il était affecté. Passé au 8e régiment du Génie Cie des sapeurs ouvriers du Génie d'Angoulème le 22 avril 1915 par D[écisi]on 2431 1/4 G. du 28 mars 1915. Arrivé au corps le 22 - 4 1915. Parti en renfort [...]
Mis en congé illimité de démobilisation le 11 férier 1919
2e échelon n° 5391.

Distinction militaire
Le 21 nov 1948, Gustave Triadou est élevé au rang de Chevalier de la Légion d'honneur (vous trouverez la lettre en "image_21" dans la Galerie).