Michel Dubois
Résumé
Né en 1761 dans une famille aisée et 3e d'une fratrie de 4 enfants, alors que l'aîné reprendra la profession du père et un autre frère rejoindra l'armée, lui prendra le chemin du séminaire (sa soeur se mariera) ; une fois son "diplôme" en poche, il sera vicaire à Saint Leu, donc assistant du curé et payé par lui ; vient la Révolution, il deviendra curé de la commune Saint Prix voisine ; jurant fidélité à la Constitution civile du clergé, il devient fonctionnaire et ne relève plus du pape ; alors que les Révolutionnaires sont de plus en plus hostiles au clergé même "jureur", Michel démissionne de sa cure et devient officier de l'état-civil puis se marie et a des enfants ; ce sera pendant la Terreur qu'il quitte Saint Prix ; on le retrouve en 1797 au Pré Saint Gervail où il est instituteur.
Nous le retrouvons en 1825 homme de confiance d'un marquis et professeur de langues sans autre précision, mais ayant fait le séminaire, quelle autre langue que le latin peut-il enseigner ? Il vit alors à Paris avec son épouse et ses deux filles ; il décède en 1929 (son acte de décès précise qu'il est professeur d'université).
28 septembre 1761 : naissance de Michel Dubois à Paris
Il naît rue des Écrivains, section des Lombards ; son père est pâtissier et surtout traiteur, terme dont la définition donnée dans le dictionnaire de Furetière (17e siècle) est :TRAITTEUR : maîstre cuisinier qui donne à manger proprement, moyennant certain prix par tête. [...] Il n'est permis qu'aux traitteurs d'entreprendre des noces, des festins. Les gens de qualité ne vont point au cabaret, mais vont manger chez le traitteur.
Les Dubois sont une famille aisée, bourgeoise, dont les origines sont cependant modestes ; issus de la Somme, le plus ancien Dubois retrouvé est
marchand mercier, son fils Louis a eu la bonne fortune, ayant un goût prononcé pour la cuisine, de tenter l'aventure à Paris, il épousera la fille
d'un notable de l'Oise et aura 3 enfants ; comme dans toute famille bourgeoise, il convient de ne pas morceller le patrimoine familial,
raison pour laquelle le fils aîné Pierre Charles reprendra le métier de son père et héritera de sa mère à son décès, ses frères et soeur auront
"peau de balle", c'est comme ça.
3 sept. 1803 - Décès de Élisabeth Reine Pigeaux à Paris 5e ancien
« Décès - 5ème ancien - Paris, 75000, Paris, Île-de-France, FRANCE
Témoin : Pierre Charles DUBOIS, Fils de la défunte
Sources: Relevés partenaires - geneanet - Consultation en ligne OD - Numerisation
Lieu : Paris
Bureau : 9e
Arrondissements (anciens) : Ve et VIe
Patronyme : PIGEAUX
Prénom : Elisabeth Reine
Qualité, veuf, métier : Veuve de DUBOIS Louis
Adresse : Rue Sainte Appoline, n° 9
Date du décès : 16/FRUC/11
Détail des biens immeubles : Il y a [une] maison, rue des Ecrivains au rôle, 5000, dont moitié a été payée a
près le décès de son mari le 05 vendémiaire an VII (26 septembre 1798).
Héritiers, témoins : DUBOIS Pierre Charles, pâtissier, rue des Ecrivains, n° 11, fils
Mobilier et actif 8353, 1/2 de maison, rue des Ecrivains, n° 15 comme conquêt, ladite 1/2, 50000, et,
supplément pour l’autre 1/2 qui avoit été abandonné à ladite veuve DUBOIS, 50000
1778 - Entrée probable de Michel Dubois au petit séminaire
Sur ce point je n'ai aucun document mais de saines lectures m'ont appris que l'entrée au séminaire se fait en principe entre 12 et 16ans, l'enfant
reçoit la tonsure et l'habit ecclésiastique ; le 18e siècle a vu sortir des séminaires une pléthore de prêtres parfaitement compétents,
parfois très diplomés ; à partir de 1780, la durée des études au séminaire est de 6 ans (2 ans de philosophie, 4 ans de théologie).
Après avoir reçu sa lettre de prêtrise de la main de l'évêque, le nouveau prêtre se cherche une cure : rares sont ceux qui l'ont avant
l'âge de 40 ans, à moins bien sûr d'être issu d'une grande famille ; à défaut d'une cure, il deviendra vicaire, entendez assistant et remplaçant
d'un curé lequel le paiera pour ses services ; il existe des cures de toutes sortes, des pauvres, des riches, il faut entendre par là que
certaines églises ont des biens, des maisons, des terrains, qu'elles loues, ce qui est tout bénéfice pour le curé.
En dépouillant les registres paroissiaux de Saint Leu la Forêt, dans le Val d'Oise, commune voisine de Saint Prix, j'ai pu trouver ceci :
- jusqu’au 16 mars 1791 c’est Daize [ou Daire] et un vicaire qui signe les actes ;
- À compter du 20 mars 1791, on trouve la signature de Michel Dubois dans le registre paroissial ;
- du 20 mars 1791 au 8 octobre 1791, c’est M. Dubois prêtre vicaire (quelques actes seront encore signés Daize curé )
- À partir du 22 avril 1791 on trouve Dubois vicaire de St Leu
« À Saint-Prix, le curé Louis Le Roussel refusa de prêter serment:(à la Constitution civile du clergé]. En conséquence, Eusèbe Mauger, procureur de la commune, lui notifia le 15 mai 1791 son remplacement. […] Le curé Le Roussel fut remplacé par le curé Michaux qui démissionna peu de temps plus tard. »
(Histoire de Saint-Prix, p. 161, ouvrage oublié par la municipalité.)Le 8 octobre 1791, soit la veille de son installation à St Prix, Michel Dubois signe Mich. Dubois vicaire de St Leu.
29 septembre 1791 - Élection de Michel Dubois à Saint Prix
« Le samedi 29 septembre 1791, les officiers municipaux présentèrent à l’assemblée électorale le curé Michel Dubois, vicaire de Saint-Leu, qui, agréé par les habitants, s’installa à Saint-Prix le 9 octobre, après avoir prêté serment »
Extrait de Histoire de Saint-Prix, p. 161-162
« Une des principales réformes de l’Assemblée nationale constituante fut le vote, le 12 juillet 1790, de la constitution civile du clergé dont les membres devenaient des fonctionnaires soumis à l’élection et recevant traitement. Les évêques consacrés par l’archevêque métropolitain n’avaient qu’à notifier leur élection au Pape qui n’accepta pas d’être privé de l’investiture sprituelle et défendit aux ecclésiastiques de prêter le serment civil qui leur était imposé par la Constitution. Le corps ecclésiastique sse divisa alors entre prêtres assermentés et prêtres réfractaires. À Saint-Prix, le curé Louis Le Roussel refusa de prêter serment. En conséquence, Eusèbe Mauger, procurenr de la commune, lui notifia le 15 mai 1791 son remplacement. Il dut remettre le registre des baptèmes, sépultures et mariages et aytres papiers déposés au presbytère ; ceux-ci furent rangés dans le coffre de la fabrique. Le curé Le Roussel fut remplacé par le curé Michaux qui démissionna peu de temps plus tard. »
samedi 29 septembre 1791, les officiers municipaux présentèrent à l’assemblée électorale le curé Michel Dubois, vicaire de Saint-Leu, qui, agréé par les habitants, s’installa à Saint-Prix le 9 octobre 1791 après avoir prêté serment. Ce prêtre gagné aux idées de la Révolution, participa activement à la vue publique du village et se maria avec la fille du serrurué Fié dit Dauphiné. »
9 octobre 1791 Michel Dubois s’installe à Saint-Prix
Michel Dubois du fait de son serment n'est plus lié au Vatican, il est désormais fonctionnaire et peut démissionner, ce qu'il fera en 1794 sous la Terreur, quand même être prêtre "jureur" ne garantissait pas la sécurité ; nombre de prêtres se marièrent pour échapper aux massacres perpétrés par les Révolutionnaire, on maria de force moines et nonnes ; ainsi Michel Dubois épousa-t-il Marie Charlotte Fié, la fille du serrurier ; sans doute la chose parut-elle un peu bizarre à la jeune fille, mais Michel a des lettres, c'est un homme intelligent, son écriture est fine et racée (voir la seule lettre qui nous reste de lui) et il est un personnage incontournable de Saint Prix, entreprenant, décidé.7 novembre 1791 - Dubois signe un acte à Saint Leu
Sur le registre de Saint Leu, un mois après son installation à St Prix, il signe un seul acte de décès avec Dubois curé de St Prix, pour remplacer le curé ou le vicaire de St Leu absents, mais la raison n’est pas inscrite sur le registre.26 février 1794 - il épouse Marie Charlotte Fié
Après avoir quitté l'habit ecclesiastique et démissionné de la fonction publique, il épouse la fille du serrurier.« Aujourd’hui quintidi cinquième jour du mois ventôse l’an second de la république française une et indivisible à huit heures et demie du soir pardevant
moi Guillaume Hic maire de la municipalité de St Prix faisant par intérim les fonctions d’officier public à la place du citoyen Michel Dubois élu à cet effet
par le conseil général de la commune pour rédiger les actes destinés à constater la naissance les mariages et les décès des citoyens ; sont comparus en
la maison commune pour contracter mariage, d’une part, Michel Dubois âgé de trente deux ans citoyen français domicilié dans laditte municipalité de St Prix
fils majeur de Louis Dubois citoyen français demeurant à Paris section des Amis de la patrie, et d’Élisabeth Reine Pigeaux son épouse aussi domiciliée audit
lieu ; et, d’autre part, Marie Charlotte Fié âgée de vingt quatre ans et demie, fille majeure du citoyen Jacques Fié serrurier de ce lieu et Marguerite Noël
son épouse lesquels futurs conjoints étaient accompagnés de Jean Gilbert âgé de cinquante sept ans, de Jean Michel vigneron âgé de quarante huit ans,
de Denis Michel vigneron âgé de trente sept ans tous trois domiciliés dans ce lieu et de Louis Mauger âgé de vingt neuf ans jardinier demeurant à Andilly
district de Gonesse département de Seine et Oise ; moi Guillaume Hic maire de St Prix officier public par intérim après avoir fait lecture en présence
des parties et desdits témoins, 1° de l’acte de naissance dudit Michel Dubois en datte du vingt huit septembre mil sept cent soixante et un qui constate
qu’il est né ledit jour dudit mois à Paris rue des Écrivains section des Lombards du mariage légitime desdits Louis Dubois et Élisabeth Pigeaux.
2° de l’acte de naissance de Marie Charlotte Fié en datte du cinq juillet mil sept cent soixante neuf, portant que ladite Marie Charlotte Fié est née
audit St Prix du légitime mariage du citoyen Jacques Fié et de la citoyenne Marguerite Noël son épouse. 3° de l’acte de publication de promesse de mariage
entre les futurs conjoints dressé par moi Guillaume Hic officier public par intérim le neuvième jour du mois Pluviôse et affiché et publié dit mois et
dit jour à la porte principale de la maison commune dudit St Prix ; après aussi que ledits Michel Dubois et Marie Charlotte Fié ont eu déclaré à haute voix
se prendre mutuellement pour époux, j’ai prononcé au nom de la loi que lesdits Michel Dubois et Marie Charlotte Fié sont unis en mariage, et j’ai rédigé
le présent acte que les parties et les témoins signé avec moi.
Fait en la maison commune les jour mois ci-dessus.»
La vie civile de Michel Dubois
24 septembre 1795 : naissance de Pierre Marie Théophile Dubois, fils de Michel et de Marie Charlotte.1er octobre 1795 : décès de Pierre
25 mai 1797 : naissance de Marie Élisabeth Arsène Dubois à Saint Prix.
11 octobre 1800 : nous retrouvons Michel Dubois et son épouse Marie Charlotte au Pré Saint Gervais où il est instituteur ; difficile de savoir pourquoi ils ont quitté Saint Prix, mais depuis la Terreur de 1794, parce qu'à Saint Prix tout le monde sait que Dubois était curé, ne pas s'en aller aurait pu être dangereux ; il s'en va donc avec sa famille et trouve une place d'instituteur ; l'acte de naissance reconstitué de Marie Thérèse Dubois fait mention de bourgeois ayant fait office de témoins.
Septembre 1801 - légation du cardinal Caprara
"L'inventaire des archives de la légation en France du cardinal Caprara laissait dans l'ombre la partie du fonds que l'on peut considérer comme la plus riche et la plus originale, celle qui renferme les milliers de pétitions adressées au légat entre 1801 et 1808. Une des tâches principales du légat , envoyé à Paris pour régler sur place les problèmes posés par l'application du Concordat, était en effet la réconciliation des membres du clergé que la Révolution avait détournés de leur devoir. Le groupe documentaire renfermant toutes ces suppliques n'a fait l'objet, dans l'inventaire imprimé, que d'une description sommaire qui n'en permet pas une consultation aisée. Pour remédier à cette lacune, nous présentons ce répertoire alphabétique de tous les ecclésiastiques qui se sont adressés au légat après la conclusion du Concordat pour obtenir leur réconciliation avec l'Eglise, quelquefois plus simplement pour apaiser leur conscience ou pour obtenir diverses grâces."
Extrait de l'article à lire ici.mars 1808 - Fin de la légation du cardinal Caprara
Les lettres des prêtres mariés au cardinal Caprara sont stockées aux Archives nationales dans 21 cartons, elles ont été microfilmées et sont disponibles à la cote AF/IV/1895 à AF/IV/1916 ; ces lettres, jointes à d’autres sources, ont permis à Xavier Maréchaux (Noces révolutionnaires, le mariage des prêtres eu France, 1789-1815, éditions Vendémiaire) de réaliser un dictionnaire des prêtres mariés (ce fichier est disponible sur le site internet de la fondation Napoléon à http://digitalbooks.napoléon.org/book/index.php?collection=FNAP_PRETRESMARIES#).
On trouve à la page 189 de ce fichier sous le numéro 1377 :
1377 DUBOIS (Michel), né le 29/09/1761, à Paris, prêtre séculier curé constitutionnel de St-Prix (Seine-et-Oise), du 6/10/1790 à décem. 1793, jureur; pendant la Révolution officier public; marié le 23/02/1794, à St-Prix (Seine-et-Oise), avec FRE Marie Charlotte, son épouse est fille de serrurier, née en 1770, réside à Près-St-Gervais (Seine), y est instituteur, a eu 2 enfant(s), dont 1 décédé(s), (Staes)
Il ressort que Michel Dubois n’a pas fait de demande de réhabilitation de son mariage ni sa réintégration au sein de l’Église (aucune mention de cote AF/IV/, il n’est pas abdicataire et n’a pas remis ses lettres de prêtrise. Certaines informations sont erronées, telles la date du serment qu’il a prononcé, le FRE au lieu de Fié, elle est née en 1769 et non en 1770, ils ont eu trois enfants et l’aîné, Pierre, est décédé.
Entre 1800 et 1825
En 1800, dans l'acte de naissance de sa fille Marie Thérèse Dubois on indique que Michel Dubois est instituteur.En 1820, le 4 avril, son frère aîné Pierre Charles décède en son domicile du 6 rue de l'Oreillon Paris (6e), dans l'acte dressé par l'officier de l'état-civil, il est dit que Michel Dubois est professeur de langues (nous dirons que vu son parcours, séminaire, etc., il enseignait probablement le latin).
En 1825, dans une lettre qu'il envoie à ses filles restées à Paris, il est homme de confiance du marquis Pierre d'Aubusson, ce qui sans doute est compatible avec professeur d'université, qu'on pourra lire dans son acte de décès reconstitué. Et cette année-là, c'est 47 du la rue du Faubourg St Denis que nous les retrouvons.
« Champrosay, 12 août 1825
Papa est bien sensible aux attentions et aux témoignages d’attachement que lui donnent sans cesse ses bonnes petites.. que le Ciel vous en récompense,
mes chères amours, et ne prenez plus d’inquiétude sur ma santé. Je suis arrivé dieu merci, bien portant à Champrosay j’ai dîné de bon appétit et un bon
sommeil a réparé mes forces, et ne me restoit que l’inquiétude du baromètre que vous aviez caché je ne sçais où, et que j’ai oublié ne le voyant pas.
Je l’ai reçu en bon état ce qui a calmé notre grand Marquis qui pensoit ne plus le revoir. Je l’ai trouvé en arrivant très agité de mon retard à cause
de son argent qu’il craint toujours que l’on ne perde mais il a bien fallu qu’il se contente des bonnes raisons que je lui ai alléguées, et la joie a reparu
sur son front quand il vu son argent bien compté… Adieu donc, mes bons petits anges. Je vous souhaite à toutes une bonne fête, embrassez bien tendrement
votre maman pour moi à son retour je vous donne tous les baisers et les remerciemens que mérite votre tendre amitié. Tout à vous, toujours très affectionné
tendre et cher Papa
Dubois
bien des amitiés à Mr et Mme Prat, à Mmes Bulot, Gomien, à Mme Auget… à tout ceux qui nous aiment… sans oublier Mme Galet et sa chère famille…
je vous engage à les aller voir. Bien des choses honnêtes de ma part. »
Extrait de Château de Champrosay, Wikipédia :
Le domaine dépendait au XVIIe siècle de la seigneurie de Soisy-sur-Seine : le terrier de 1644 mentionne une maison en forme de pavillon couverte d'ardoise
appelée le Pont-Chardon. Le château a été reconstruit dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Précédé d'une cour ouvrant sur la Grande-rue de Champrosay,
il était entouré d'un grand clos fermé de murs. Au début du XIXe siècle ses terres s'étendaient jusqu'à la Seine (27 ha environ, dont 7 plantés de vignes).
Une description de ce domaine est donnée en 1812 dans le procès-verbal de la vente à l'audience des saisie immobilières du tribunal de Corbeil,
en faveur de Pierre d'Aubusson, marquis de La Feuillade. Le château a été restauré en 1987 et divisé en appartements. La même année, le domaine
du Bois-Chardon a été acquis par l'Agence des espaces verts de la région Ile-de-France.
En 1812, le château consiste en un corps de logis entre cour et jardin, couvert en ardoises et tuiles. La cour, avec entrée sur la route
par une grille de fer, est limitée au fond et à gauche par des bâtiments servant de logement au jardinier ; elle communique par un grand passage
à la basse-cour située derrière ce logement, contenant diverses dépendances agricoles (remises, pressoir, écuries, vacherie, colombier, poulailler,
fournil, laiterie et toit-à-porcs), à l'arrière desquelles figure un grand clos de 12 ha environ entouré de murs, composé de jardins-potagers,
vergers, bois, terres labourables et vignes. Dans les potagers se trouvent deux pavillons, couverts l'un d'ardoises et l'autre de chaume.
En face du portail d'entrée, de l'autre côté de la route, un terrain de 4 arpents forme une demi-lune plantée de tilleuls. En 1849 ce terrain
est prolongé par une pièce de terre et pré dans laquelle coule une source appelée fontaine du Trésor, qui alimente un lavoir enclos d'un mur.
D'autres pièces de terres et de vignes complètent l'ensemble, ainsi qu'une allée de tilleuls accotant le château. Le château est couvert d'un
toit à longs pans brisés ; un escalier en fer à cheval donne accès au rez-de-chaussée sur la façade principale. Une chapelle a été aménagée
au XIXe siècle dans une partie des communs couverts de toits à longs pans.
5 juin 1829 - Décès de Michel Dubois à Paris (03)
« Reconstitution des actes de l’état-civil de Paris
Expédition délivrée sur papier libre, en exécution de la loi du 12 février 1872, par Me Simon, notaire à Paris soussigné, le vingt novembre,
mil hui cent soixante-douze, d’une copie authentique d’acte de décès annexé à la minute, étant en sa possession, d’un acte de notoriété reçu le trois juillet mil
huit cent vingt neuf par Me Petit,
Préfecture du département de la Seine
Ville de Paris
Extrait du registre des actes de décès de l’an 1829.
L’an mil huit cent quatre vingt neuf, le cinq juin à
deux heures de relevée, pardevant nous, maire du
troisième arrondissement de Paris, faisant fonctions
d’officier de l’état-civil, sont comparus ; les sieurs Louis Prix
Gilbert, concierge, âgé de quarante six ans, demeurant
à Parisn rue Bergère, n° 4, et Claude Desjardins, coiffeur, âgé
de trente deux ans, demeurant à Paris, rue du Faubourg
St Denis, n° 140, amis, lesquels nous ont déclaré que Michel
Dubois, professeur en l’Université, âgé de soixante sept ans,
sept mois, né à Paris, époux de dame Charlotte Fié,
est décédé à Paris, en sa demeure, rue du Faubourg
St Denis, n° 47, ce jourd’hui à deux heures du
matin. Et ont les comparants signé avec nous le
présent acte de décès, ainsi que le Sr Mélign, médecin,
après lecture faite. Signé au registre : Gilbert. Desjardins.
Méligne. Fidière adj.»
Réf. : 1er bureau 3e et 4e arrondissements anciens, Lettres Dov à Dupy, 1812-1830 DQ8 561
Archives fiscales
Table des Décès, Appositions et Levées de scellés, Tutelles et Curatelles, Notoriétés et Inventaires, Ventes de meubles et Déclarations de successions.
N° ordre : 45
Nom de famille : Dubois
Prénoms : Michel
Profess. : —
Domicile : Fbg St Denis, 47
Date décès : 5 juin 1829
âge : 67
Nom conjoint : Fié
Détail success. : mob[ilier]
valeur : 160
Héritiers : 2 enfants, la Vve
date déclaration : 2 Xbre 1829 »